Une année passionnante et parfois électrique, l'éditorial de Fabio Bonavita

Comme toujours lorsqu’il s’agit de tirer le bilan de l’année écoulée, c’est un sentiment contrasté qui se dégage.

Commençons par les motifs de réjouissance. Le plus évident concerne la perte de vitesse de la pandémie de Covid et de son lot de restrictions. Même si les vagues continuent à se succéder, le risque de nouvelles fermetures et autres confinements n’est plus qu’un mauvais et lointain souvenir.

Plus localement, les douze derniers mois ont été riches en concrétisations de grands projets dans la région lausannoise (lire en page 5). On l’oublie parfois, mais 2022 aura notamment vu l’inauguration du pôle muséal de Plateforme 10, du nouveau Théâtre de Beaulieu, de la Vaudoise Arena, de la première phase de l’écoquartier des Plaines-du-Loup ou encore du tronçon enterré du LEB. Des réalisations majeures qui redessinent déjà le tissu urbanistique de notre agglomération.

Seulement voilà, le cru 2022 aura aussi été celui de l’invasion russe de l’Ukraine, de la crise énergétique subséquente et d’une inflation galopante. Mais aussi d’une tension qui s’est accrue sur le plan international et local. A Lausanne, on l’a senti lorsqu’il a fallu débattre des questions liées à la mobilité en ville. Les fronts se sont durcis et parfois le simple dialogue, pourtant fondamental dans nos démocraties, est mis à mal. Cette faculté à échanger de manière apaisée est un défi qui devra être relevé l’an prochain. Il en va de notre capacité collective à affronter les nombreux challenges qui nous attendent. D’ici-là, toute l’équipe de Lausanne Cités vous souhaite une excellente fin d’année et se réjouit d’ores et déjà de vous retrouver en 2023.