A ÉVITER • 50 nuances de Grey, la vie mystérieuse des coiffeurs et la neige qui tombe drue sur Internet.

A ÉVITER • La fade adaptation ciné d’une bluette sado maso à succès, la vie mystérieuse des coiffeurs et la neige qui tombe drue sur Internet. Fuyons la banalité.

  • «50 nuances de Grey»

    «50 nuances de Grey»

«Mon salon de coiffure est en péril», dès le 21 février, TF1
M6 et TF1, qui jouent toujours à qui lavera plus blanc le cerveau du téléspectateur, ont annoncé fièrement l’arrivée prochaine de leur dernière trouvaille, la téléréalité qui nous plonge dans l’univers fascinant des salons de coiffure en péril. Deux formats similaires et sidérants de vacuité. Bon, on ne va pas couper les cheveux en quatre: vous pouvez passer votre chemin.
 
«50 nuances de Grey»
Le succès inexplicable de la célèbre saga littéraire érotico-sado-maso-niaise devait forcément déboucher sur son adaptation sur grand écran. Inexplicable, oui, car il s’agit quand même là d’une espèce d’œuvre hybride entre Barbara Cartland et le Marquis de Sade, bref, une erreur de la littérature doublée d’un abject archétype sur la place de la femme, objet dominé, évidemment. Le résultat fait penser aux téléfilms érotiques des années 90 sur M6 avant la cultissime émission Culture Pub, que nous regardions tous par accident. C’est sans saveur, sans odeur, sans couleur, sensuel, oui, mais sans suite. Ah si, pardon, hélas! 
 
Le snowfie
Cette récente tradition qui consiste à se prendre en photo dans la neige, pourrait être rafraîchissante si elle n’était pas une énième déclinaison ridicule du selfie, à classer donc au rayon des débilités virales et inutiles comme le duck face, le hot dog legs selfie, le helfie (cadré sur les cheveux), le belfie (les fesses !), le drelfie (pris ivre), le shelfie (devant son étagère avec ses objets favoris), le catfie (avec un chat), ou encore le pussyfie. Mais bon, pourquoi pas.