A EVITER - Heritage, Star 80 et Alphabet

Encore un nouveau bousin éclos dans l’élevage en batterie Besson. Essentiellement motivé par la machine à cash, Europacorp lance une présuite à ce qui était déjà une trilogie et même une série télé. Des mafieux russes sur la Côte d’Azur (la routine somme toute), des courses de bagnoles en veux-tu en voilà (l’idéal pour les placements de produits et la préservation des neurones), on est dans un univers connu, ultra cliché et rabaché, même si, pour une fois, le héros ne tire pas un seul coup de feu de tout le film. A part ça, circulez, y’a rien à voir.

Encore une fois essentiellement motivé par la machine à cash, le producteur Thomas Langmann, fils de Claude Berri, s’est bêtement dit: «mais dis donc il y a plein d’émissions de télé sur les tubes des années 80, et même une tournée qui cartonne avec toute les ex-stars des eighties. J’ai qu’à faire un film là-dessus et à moi l’oseille!» Et, sans même prendre le temps de pondre un scénario, il se contente d’inventer la fiction de cette vraie tournée, filmant ces vraies ex-stars dans tout un tas de situations mal jouées qui les tournent souvent en ridicule. Une navrante visite dans le mausolée du Top 50.

Google a changé de logo, enfin, non, de typo, pour marquer le coup d’une révolution dont on n’aperçoit que la pointe de l’iceberg. En rebaptisant la firme Alphabet, le géant du web affiche clairement ses ambitions: devenir une holding spécialisée dans les projets futuristes, sorte de conglomérat prospectif et omnipotent qui, en plus de conserver la majeure partie de nos données personnelles, agit déjà dans des domaines aussi variés que la publicité, les systèmes d’exploitation, les biotechnologies, la robotique, l’intelligence artificielle ou l’automobile. Ils disent que c’est pour notre bien. On les croit volontiers, mais ne dit-on pas que l’enfer est pavé de bonnes intentions ?