A ÉVITER • Le vin au cinéma, l’humour démodé, les moteurs de recherche pour nous aider à voter.

Premiers crus
Truffé de bons sentiments et réalisé avec une extrême platitude, le dernier film de Jérôme le Maire tient plus du publi-reportage que de l’exercice cinématographique. Même si Gérard Lanvin fait le job (enfin, il fait du Lanvin), on peine à s’intéresser à cette histoire de viticulteur malgré lui obligé de reprendre le domaine de papa. Il y a des belles images de vignes, du plan de cep en veux-tu en voilà, de la noblesse dans les idées, et du bouchon au fond du verre. Mais qu’est-ce qu’on s’ennuie! 
 
26 Minutes
Si on enlève les imitations d’accents et les perruques, que nous reste-t-il ? Des textes bof-beaufs trop tièdes pour être drôles, des sujets en extérieur qui sortent les grands moyens mais pas les idées, des micro-trottoirs comme on en faisait dans les années 90, et des nouvelles rubriques venues d’ailleurs («Mets les chaînes», un vil ersatz du Zapping et du VU du Petit Journal de Canal +). Niveau accents & perruques, rien ne vaut Michel Leeb dans les années 80, ou Les Inconnus et le mythique tandem De Caunes/ Garcia dans les années 90. Ça, ça fleure bon la nostalgie. Mais une nouvelle émission qui propose ça en 2015, faut tout de même vérifier la date limite de consommation des idées, parce que ça sent le rance. J’espère au moins que les perruques ne sont pas d’époque.
 
Votes sous influence
C’est le psychologue américain Robert Epstein qui tire la sonnette d’alarme: il y aurait un «effet de manipulation des moteurs de recherche» sur les intentions de vote des gens. L’ordre d’apparition dans les résultats de recherche des candidats à une élection pousserait à lire tel article plutôt que tel autre et favoriserait donc les candidats en fonction de leur référencement, jusqu’à faire basculer les électeurs indécis. Heureusement, aucun des principaux moteurs de recherche ne saurait être concerné.