A ÉVITER • Partage, 16 ans et La peine

Une comédie sociale ratée, les premiers pas d’un fils de pub au cinéma, les vœux de Jean-Marie Le Pen.

Le Grand Partage 
Une énième comédie sur le conflit de classes, dont l’apogée française du style fut sans aucun doute l’inoubliable «La Vie est un Long Fleuve Tranquille», d’Etienne Chatilliez, sorti il y a vingt-huit ans. Sauf qu’ici, point de verve, d’insolence ni de tendresse, comme chez son populaire prédécesseur. Juste des clichés navrants, des gags lourds et vaseux, des situations téléphonées, et un populisme proprement désolant. 
 
16 ans ou presque, vendredi, 20h50, RTS2
Fils d’un obscur publicitaire français, le jeune Tristan Séguéla a décidé de faire carrière dans le cinéma, et bien mal lui en a pris. Il aurait mieux fallu qu’il suive les pas de son père et se contente de faire des pubs pour des supermarchés et des berlines compactes familiales car le résultat de ses premiers pas cinématographiques est un lamentable gadin, une compilation vaine de plaisanteries lourdingues, sans aucun élan de style ni signe d’intelligence. En tous cas, ce n’est pas avec le succès de son premier film qu’il se paiera sa première Rolex !
 
Jean-Marie La Peine
En France, il est de tradition pour les hommes politiques de présenter leurs bons vœux au peuple français, par voie de presse, et, plus récemment, via la magie du web. On a souvent droit à des séquences curieuses, populistes et souvent maladroites. La palme revient cette année sans conteste au vieux fasciste baveux et borgne qui enchaîne dans un élan de gâtisme patenté une compilation a capella de chants de Noël, certains même en latin ! Pépé Gégène refait « Les Choristes ». Pitoyable et presque drôle.