The Revenant
Incroyable survival movie doublé d’un récit de vengeance jusqu’au-boutiste et d’une variation poétique sur la fine frontière qui sépare les morts des vivants (une des marottes du réalisateur Alejandro G. Inarritu depuis «21 Grammes»), «The Revenant» brille par sa radicalité qui transforme ainsi ses quelques défauts en qualités. C’est un peu long, un peu too much, un peu taillé sur mesure pour permettre à Leonardo CiCaprio d’avoir enfin l’Oscar après 6 nominations en 20 ans, mais bon sang, quelle claque! Formellement très abouti, le film suit les traces du cinéma naturaliste et sauvage de John Boorman («Deliverance», «La Forêt d’Emeraude»), déclinant de nouvelles variations sur le combat entre humanité et bestialité, civilisation et sauvagerie, pour un seul enjeu: tuer ou être tué.
Une petite série, Chéri(e) ?
Regarder une série serait devenu une activité bonne pour le couple, au même titre que faire la cuisine, l’amour, ou du sport (ensemble, précisons-le, pour tous les cas). C’est ce qui ressort d’une étude d’un célèbre magazine féminin américain qui démontre que dans nos sociétés d’hyperactifs toujours connectés, réussir à négocier une heure à deux pour suivre sa série préférée, et sans regarder d’épisodes en douce, permet de créer un rituel de couple sur du long terme, et ainsi un moment de partage et d’échange autour d’un plaisir, voire d’une passion commune. Outre-Atlantique, on appelle ça le co-watching. A vos séries les chéris!
La fête à la grenouille
Prenez la série culte « Game of Thrones », mélangez-la à la série culte «The Office», assaisonnez-la de sauce absurde, et vous obtenez «Le Trône des Frogz», la nouvelle mini-série parodique de l’humoriste Yacine Belhousse, ancien du Jamel Comedy Club, aujourd’hui dans la bande du studio Golden Moustache, bien connu pour ses vidéos hilarantes qui font régulièrement le tour du web. Avec une fine équipe au casting, comme Dédo et Baptiste Lecaplain, on est en droit d’espérer un bon décrochage de mâchoire. La série est à découvrir dès dimanche sur Dailymotion. Ça a du bon, l’hiver, aussi.