Il fait bon vivre à Lausanne!

Au vu des derniers événements, j’ai de plus en plus de doutes quant à la manière dont la sécurité est gérée dans notre ville.

On tolère la présence longue durée d’un campement de Gitans, malgré la lamentable expérience faite à Bussigny en 2022, qui s’est soldée par 81 interventions de police et la pollution de la Sorge entraînant la mort de centaines de poissons. Comme si cet exemple ne suffisait pas, on laisse incendier un bus de police au Parking relais des Prés-de-Vidy, dans la pure tradition des banlieues françaises. Ces gens doivent être expulsés, d’autant plus que plusieurs articles du Règlement général de police de la commune sont régulièrement violés.

Il y a aussi des dommages causés au Golf de Lausanne par des éco-terroristes en devenir ainsi que leurs camarades autocollants au giratoire de la Maladière, dont certains semblent jouir de la considération du Rectorat de l’UNIL. Côté drogue, on lance l’expérience pilote «Cann L» (vente de cannabis par la commune) et l’on veut créer un local d’injection à la place de la Riponne, à 40 mètres de l’Espace récréatif de la Grenette ou s’ébattent des enfants en bas âge. La Municipalité, lors de la création du «shootoir» du Vallon a allègrement bafoué la volonté populaire exprimée lors de la votation de 2007. Cette structure n’a amené que des problèmes. Toute personne sensée a déjà appréhendé que ces deux réalisations vont au-devant d’un échec, même si politiquement on essaie de nous faire croire le contraire. Enfin, les mendiants qui importunent la population sont toujours plus nombreux et insistants, jusqu’à être virulents parfois. Malgré tous ces graves dysfonctionnements, on s’acharne sur l’automobiliste-contribuable à coup de forêts de signaux, d’interdictions, de suppressions de places de parc et de contraventions qui tombent en pluie d’orage. Il semblerait que la police puisse être mieux utilisée, pour la sécurité et le bien-être de la population.