Les zones foraines sont les hameaux de Vernand, Taulard, Bois-Genoud, Montheron, Chalet-à-Gobet, Vers-chez-les-Blanc et Montblesson, des quartiers presque aussi étendus que la ville. Or, malgré ses prétentions égalitaires, la gauche lausannoise traite les forains comme des citoyens de 2ème classe. Quelques exemples: ces contribuables lausannois paient la zone Mobilis 18. A deux il est plus avantageux de descendre en auto à Lausanne. Lors de la visite de la conseillère municipale Germond, (mars 2022) à Vers-chez-les-Blanc, elle a rudement rabroué le député Jean-François Cachin, qui lui rappelait son postulat à ce sujet. C’est incohérent avec sa politique zéro bagnoles.
Tout manque dans ces hameaux: commerces, deux auberges communales fermées, poste, bar à café, maison de quartier, centre pour jeunes, places de jeux, écoliers passant 8 heures hebdomadaires dans les TP. On s’inquiète des grenouilles et du parc périurbain mais pas du confort des habitants et des promeneurs. Un trottoir goudronné, entre Montblesson et Vers-chez-les-Blanc, est réclamé depuis 20 ans. Les façades de la salle de gym de Vers-chez-les-Blanc, huit législatures que la rénovation était promise, mais les interpellations à ce sujet furent longtemps mises au placard.
La déchèterie mobile est déposée à Vers-chez-les-Blanc, à plusieurs kilomètres de certains quartiers. Idem avec celle d’Epalinges à laquelle les Lausannois ont accès. En revanche on n’oublie pas ces zones lorsqu’il s’agit d’imposer migrants, gens du voyage, drogués, éoliennes ou inconduite de certains élèves de l’EHL. De nombreux citoyens sont lassés de se faire repousser, hors-ville, alors qu’ils ont autant de droits que les Lausannois urbains. Depuis 30 ans, on traite nos régions comme des Dom-Tom. Et si la création d’une commune indépendante résolvait ces problèmes?