Première question: le style. Oui, on peut aimer la ligne élancée, racée et joliment galbée de la nouvelle Mazda 6 break. Deuxième question: la conduite. On peut aussi se sentir à l’aise un peu plus bas sur la route, avec une souplesse et une rigueur de berline. Troisième question: le volume. Avec un espace arrière de plus de 500 l sans toucher aux dossiers des sièges, on emporte déjà des colis imposants. Quatrième question: pourquoi un break et pas un SUV? Les trois premières constituent des réponses. Ensuite, on trouve la fidélité à une certaine forme d’automobile. Grâce à sa traction intégrale, la version break de la Mazda 6 n’a rien à envier à personne. Elle est dotée du système G-Vectoring Control qui répartit le couple afin de rendre la direction plus précise et minimiser les forces latérales. Un châssis hors du commun!
La philosophie du break
Loin des anciennes «voitures commerciales», la Mazda 6 break joue à fond la carte de la berline. Équipement moderne, connectivité très aboutie, soin des matériaux et du design, tout y est. L’argument le plus convaincant provient de la conduite. On passe très volontiers quelques heures à son volant, sans fatigue et en remarquant l’intelligence des choix. Le dispositif d’affichage tête haute, sous la forme d’un petit écran juste au-dessus du volant, devrait être standardisé. Le gros bouton entre les sièges a une ergonomie si intuitive que le regard peut rester concentré sur la route. Et puis, le couple moteur diesel-boîte automatique réussit un beau mariage. Réactivité au rendez-vous, le qualificatif de grande routière n’est pas usurpé. Le régulateur de vitesse interactif, associé avec un contrôle de voie actif et aux réactions mesurées y contribue. Les étapes autoroutières sont des formalités, les parcours sinueux de vrais plaisirs grâce à un châssis parfaitement réussi.