Le nouveau visage de la Continental GT exprime davantage de caractère, avec ses phares doubles de dimensions différentes. Le profil reste musclé, si fluide qu'on la croirait plus petite qu'en réalité. Les portes sont longues (et lourdes), permettant un accès aux deux sièges arrière sans trop de contorsions.
Version extrême
La «Speed» pousse encore la puissance de son moteur. Un W12 de 625 ch prêt à rugir à la moindre sollicitation. Servi avec une terrible efficacité par une boîte ZF à 8 rapports, que l'on peut commander au moyen de grandes palettes fixes au volant. En choisissant la touche «Sport», le son devient un grondement et les performances s'accroissent. Les accélérations sont vives, la voiture bondit et s'inscrit avec précision dans les courbes. Toutefois, son volume et son poids ne peuvent tout à fait se faire oublier, malgré une agilité incroyable eu égard à ces données. Notre Bentley de test disposait des freins carbone-céramique, d'une efficacité redoutable, avec lesquels il doit être passionnant de l'emmener sur circuit. On peut commander la dureté des suspensions, faire sortir le spoiler arrière pour choisir sa manière de rouler. Avec ce moteur au souffle inépuisable, ce coupé exceptionnel devient grisant.
Un soin extrême
A l'intérieur, tout respire le luxe soigné. La planche de bord, entièrement recouverte de cuir parfaitement cousu, rappelle le passé avec des tirettes chromées pour commander les ouïes de ventilation. Le mélange de métal brillant et brossé contraste avec des placages de carbone et un panneau central en bois noir poli. Le cuir damassé dans le creux des portes est du plus bel effet.Ce cocon de luxe dans une enveloppe explosive nous a été prêté dans une couleur jaune impressionnante. Avec des jantes noires superbes, en option, comme beaucoup d'accessoires, des freins à la hifi magique signée Naim. La montre Bentley, par contre, est de série et trône au centre du tableau de bord.