Trois lignes de produits: «Ultimate» (la P1 à un million), «Super Series» (650 S puis la 675 LT en série limitée) et les «Sport Series», où on trouve les 570. La S privilégie le plaisir sportif pur, avec une tendance à fréquenter les circuits. Une autre version vient d’être présentée, portant les lettres GT. Elle a des performances qui restent exceptionnelles, par exemple il lui suffit de 3”4 pour atteindre les 100 km/h, la S fait juste deux dixièmes de moins. Des éléments de confort lui ont été ajoutés. Les portes en élytre, à ouverture pratiquement verticale, se ferment avec une assistance électrique. Les pare-soleil ont un miroir de courtoisie sur leur dos, un clin d’œil aux femmes et aux hommes coquets. Pour la première fois, on découvre une boîte à gants. Une sorte de couvercle en verre prolonge le toit, lui aussi vitré, et abrite un rangement de 220 l. Bien vu! Il permet d’emporter quelques menus bagages, car le coffre avant ne totalise que 150 l.

Tempérament intact

L’île de Tenerife au printemps n’enregistre pas beaucoup de circulation, sur des routes judicieusement choisies. Un terrain de jeu idéal pour apprécier la direction un peu moins directe sur la GT que sur la S, les suspensions légèrement plus souples. Les réglages restent tous à disposition. Sur Track, moteur et châssis, c’est du pur et dur. Le moteur V8 biturbo et la boîte à sept rapports deviennent étroitement complices pour assurer des suites de bonds en avant, suivis de freinages puissants. La 570 GT a des racines dans la course, elle ne peut les renier.

En désactivant les choix personnels pointus, on se prend à mettre la musique, à se laisser aller à une conduite toute tranquille. Ce qui montre que cette McLaren répond parfaitement à l’objectif: une Grand Tourisme confortable, luxueuse et pleine de ressources.