Chemin de Rovéréaz: une interdiction qui fâche!

  • Chemin de Rovéréaz: une interdiction qui fâche!

    Chemin de Rovéréaz: une interdiction qui fâche!

TRAFIC • C’est une décision qui n’est pas définitive, mais qui suscite déjà la grogne et provoque une véritable gabegie aux heures de pointe. Depuis le 3 mars dernier, la Ville a mis en sens unique montant le chemin de Rovéréaz, entre le chemin des Mayoresses et la route d’Oron, le contresens n’étant maintenu que pour les vélos, les tl et les services publics.

Or, chaque matin et chaque soir, ce chemin, limité à 40 km/h et jalonné d’obstacles qui ne permettent pas de le decendre ou de le monter plus vite, est emprunté par de nombreux automobilistes qui souhaitent rejoindre Chailly ou le centre-ville. Il s’affiche comme un axe de transit important, notamment en provenance de l’est de la capitale vaudoise. Conséquences: depuis la mise en œuvre de cette interdiction, le carrefour où se rejoignent la route d’Oron et l’avenue des Boveresses est saturé et les colonnes de voitures se suivent au pas provoquant un véritable chaos routier. Le matin, comme le soir.

«A Lausanne, c’est une constante. On fait tout pour enquiquiner les automobilistes», tonne un conducteur. «Imaginer un test maintenant, alors que la route de Berne, entre La Sallaz et Epalinges, est déjà une véritable galère en raison des travaux qui s’y déroulent, c’est juste une provocation», estime un autre automobiliste alors que d’autres dénoncent une interdiction qui ne fait qu’augmenter la pollution et déplacer les nuisances sur d’autres axes.

«Le chemin de Rovéréaz est aujourd’hui parcouru par un trafic de transit important, explique pour sa part Patrick Etournaud, chef du Service de la mobilité. «La Ville a déjà pris plusieurs mesures pour le pacifier, en y limitant notamment la vitesse et en procédant à des aménagements modérateurs, mais la situation n’est pas encore satisfaisante.» Et de rappeler que de nombreux riverains sont intervenus pour que des mesures plus adéquates soient prises sur un axe que de nombreux enfants empruntent au quotidien et qui compte de plus des établissements médico-spécialisés. «Un suivi des reports de trafic sera effectué et un bilan intermédiaire sera proposé par le biais d’une séance publique qui aura lieu le 11 mai prochain», conclut Patrick Etournaud. On saura alors si la mesure n’était que transitoire ou si elle est appelée à se prolonger, voire à devenir définitive.