Le triomphe du LED

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URBANISME • Quelque 9’000 points lumineux illuminent le réseau de routes lausannois. 4’000 autres éclairent les zones piétonnes et les parcs de la ville. Cet éclairage public est encore majoritairement constitué de lampes à vapeur de sodium haute pression, qui sont à la fois performantes en termes de consommation et de durée de vie, et d’un prix abordable. Une autre partie de lampes à vapeur de mercure, moins performantes mais destinées à disparaître complètement d’ici à la fin de l’année.

La tendance actuelle, dans la plupart des villes est de passer aux LED (diodes électroluminescentes) qui ont une très longue durée de vie et sont très résistantes aux chocs. C’est la raison pour laquelle on les utilise déjà couramment pour les feux de signalisation ou les éclairages de frein de certaines voitures. Actuellement, certaines LED sont aussi performantes que des ampoules halogènes basse consommation, c’est-à-dire qu’elles consomment, pour la même quantité de lumière, deux fois moins d’énergie que des ampoules à incandescence classique.

Les Services industriels de Lausanne (SIL ) ont déjà recours à l’éclairage LED, qui représente actuellement 3% des luminaires lausannois. Les coûts engendrés par un remplacement prématuré de mâts ou luminaires inadaptés à la technologie LED s’avérant prohibitifs, la Municipalité privilégie une mutation progressive vers ce type de technologie. Une technologie qui, du reste, sera évoquée dans le cadre de l’exposition «Lausanne by light» qui aura lieu du 11 au 30 janvier au Forum de l’Hôtel de Ville. PK.