Tout début décembre, le PS lausannois (PSL) avait annonçé la couleur. Sans surprise: ses élus sortants Oscar Tosato, Florence Germond et Grégoire Junod étaient prêts à rempiler pour un nouveau mandat à la Municipalité lausannoise lors des élections communales du 28 février 2016. Plus même. En cas de victoire, c’est Grégoire Junod, en charge aujourd’hui du Logement et de la Sécurité publique, qui était désigné candidat du parti à la syndicature. Manquait, autour de cette annonce qui n’avait guère surpris le landerneau politique, les lignes directrices que le parti entendait suivre lors de cette campagne électorale.
Depuis mardi, c’est chose faite. Le PSL entend «conduire les grands projets lancés par la Ville tout en prêtant attention à la réalité de tous les jours ».
Logements, structure d’accueil de jour des enfants, espaces verts, maisons de quartier, voilà autant de réalisations qui seront mises en avant au cours d’une campagne d’affichage qui se veut novatrice en se focalisant sur quelques projets portés par les membres socialistes de la Municipalité.
Un nouveau bâtiment comprenant logements, bibliothèque et garderie à la Sallaz, un terrain d’aventure en cours de réalisation à Malley ou encore la première place de jeux accessible aux enfants handicapés à Montolieu: autant d’éléments de bilan tangibles qui se déclineront autour des lieux concernés, rassemblés sous le slogan «On fait comme on a dit».
Droite ambitieuse
«Notre volonté, c’est de marquer notre ancrage sur le terrain, dans tous les quartiers de la ville , explique Benoît Gaillard, le président du PSL.
«Nous avons placé ces élections sous le signe d’un double engagement, celui, politique, d’améliorer la vie quotidienne et de préparer l’avenir de Lausanne, et celui, militant, d’assurer une présence qui ne s’arrêtera pas au lendemain des élections.» Avant d’ajouter: «Cette présence sur le terrain, c’est avant tout la poursuite d’une activité dans les quartiers lausannois tout au long de la législature, où des stands ont été tenus plusieurs fois par année.» A droite, l’ambition n’est pas moins grande. Le PLR local ne vise pas seulement deux sièges à la Municipalité après le départ annoncé d’Olivier Français, il vise aussi à obtenir un quart des sièges du Conseil communal, soit passer de 24 à 25 sièges.
Slogan du parti en vue du rendez-vous de février: «Une ville meilleure pour une meilleure vie.»
Le parti entend également être présent dans les quartiers «dans le cadre d’une démarche participative» par le biais de stands où ils débattront d’une dizaine de thèmes.
Et c’est désormais une banderole géante, déployée sur les murs des locaux du parti, place de la Riponne, qui offre une visibilité maximum à ses deux candidats à la Municipalité, Mathieu Blanc et Pierre-Antoine Hildbrand.