Ça y est! La Confédération vient d’annoncer à la Municipalité de Morges l’octroi d’une subvention d’un peu plus de 66’000 francs pour la mise en place du Plan Lumière. Cette subvention, subordonnée à l’obtention de futurs résultats probants en termes d’économies d’énergie, vient s’ajouter au crédit de quelque 1,15 millions octroyés par le Conseil municipal. Il faut dire que Morges, Cité de l’Énergie, ne pouvait guère faire moins. Et l’objectif du Plan Lumière est très ambitieux: remplacer environ 800 points lumineux d’éclairage public sur les 1693 que compte le territoire de la commune et ce sur plus de 45 kilomètres de chaussée.
«En réalité, explique Alain Jaccard chef du service Infrastructures et gestion urbaine de Morges, la qualité et l’impact écologique de notre éclairage public sont une préoccupation de la Ville depuis la fin des années 2000, avec une première amélioration de l’éclairage des cheminements piétons et des petites capacités routières, par des dispositifs à basse consommation. Aujourd’hui que la technologie LED est arrivée à maturité, nous allons la généraliser et l’utiliser de manière systématique». Ainsi, d’ici la fin de cette année, 254 luminaires à vapeur de mercure seront remplacés, suivis dès l’année prochaine par celui de 500 autres dispositifs lumineux, qui étaient déjà à faible consommation, mais moins efficients que les LED.
Économies d’énergie
«Entre 2010 et 2015, nous avions déjà fait baisser la consommation énergétique de notre éclairage de 27%, se réjouit Alain Jaccard. Avec le Plan Lumière, nous espérons encore 20% supplémentaires sur la totalité de l’éclairage public de Morges. Sans compter d’ailleurs le recours à d’autres dispositifs que les LED, comme des systèmes de diminution de l’éclairage la nuit, à certains endroits. À terme, avec tout cela, nous économiserons environ 15’000 francs chaque année sur la consommation, ce qui n’est pas négligeable».
«Le Plan a été très bien soutenu au conseil communal, conclut le Municipal Jean-Jacques Aubert, en charge des Routes, parcs, énergies, voirie, etc. Les lampes à vapeur de mercure et au césium étant interdites depuis 2015, il nous fallait agir rapidement. En outre, une Ville se doit de donner l’exemple vis-à-vis de ses habitants, surtout celles qui, comme Morges, sont labellisées Cité de l’Énergie».