Comment participer à ce concours?
Tous les enfants qui ont entre 8 et 16 ans peuvent venir se présenter spontanément lors de notre tournée de casting. Nous serons du 25 au 29 novembre au centre Caroline puis du 2 au 13 décembre au Prilly Centre avant de terminer du 16 au 20 décembre au Centre commercial Charpentiers de Morges. Les infos se trouvent sur kids-voice.ch
Pourquoi avez-vous accepté ce rôle de juré?
C’est mon ami Paul Suttin qui m’a invité à venir. Phil Collins me l’avait présenté et j’ai même mixé l’un de mes albums avec lui dans son studio de Gland. Tout comme Paul qui s’engage auprès de la Little Dreams Foundation, je pense qu’un chanteur qui va faire carrière est déjà doué à l’âge de l’enfance. C’est à ce moment qu’il faut commencer à travailler son potentiel.
Il y a déjà eu quelques dates, vous avez eu des coups de cœur?
Oui, surtout des filles d’ailleurs. A cet âge, elles sont davantage concentrées. J’ai déjà entendu des voix extraordinaires et des charismes puissants qui font passer un message immédiatement. Le mieux, c’est quand une candidate arrive à s’accaparer un titre et faire sienne une reprise. C’est à ce moment que je suis totalement convaincu que le talent en herbe a un bel avenir.
Ces concours sont parfois très critiqués, surtout lorsqu’ils sont télévisés. Comprenez-vous ces polémiques?
Non, c’est un faux débat. Il y a toujours eu ce genre de casting. Moi, j’ai rencontré Jean-Jacques Goldman lors de l’un de ces concours. C’est donc grâce à ça qu’on a réalisé ensuite le titre «Je te donne». Selon moi, le seul artiste qui a vraiment le droit de critiquer ce genre de concours est Francis Cabrel qui, lui, s’engage aussi beaucoup pour lancer de nouveaux talents.
Le fait de venir de Suisse est-il un handicap pour faire une grande carrière musicale?
Pas forcément. La force des Suisses est souvent la bonne maîtrise de l’anglais. Et ça, ça promet de grandes carrières internationales.