Une lettre envoyée en mai dernier, une relance en novembre; silence radio. Dans sa première missive, la FASL demandait les intentions de la Municipalité en matière d’indexation des salaires des institutions subventionnées par la Ville, dont elle fait partie. Sans réponse, et n’ayant pas les réserves financières suffisantes pour compenser l’inflation, elle sollicite explicitement six mois plus tard une augmentation de sa subvention qu’elle chiffre à 265'921 francs. Aujourd’hui, la FASL est toujours dans le flou et la lenteur des procédures agace.
Fixer un cadre général
De son côté, David Payot, municipal en charge de la Direction Enfance, jeunesse et quartiers, informe que le cadre d’aide pour l’indexation salariale des institutions subventionnées a été défini en décembre et se trouve en cours de communication.
«Il était nécessaire d’élaborer un cadre général applicable à toutes les institutions subventionnées, puis notre financement sera notamment déterminé en fonction des ressources de chacune.»
Egalité de traitement
Une rencontre a d’ailleurs été organisée la semaine dernière avec la secrétaire générale de la FASL Viviane Musumeci. Dans un climat tendu, cette dernière tient cependant à tempérer: «Nous regrettons vis-à-vis de notre personnel que cela prenne du temps, mais les démarches de la Ville sont compréhensibles. Ce qui nous importe maintenant, c’est d’avoir une réponse en janvier, pour nos salariés. Il s’agit d’égalité de traitement, car notre personnel est au service de la population lausannoise.» Rappelons que les salaires des employés de la Ville sont indexés à hauteur de 2.87% depuis le 1er septembre et de 2,97% depuis le 1er janvier 2023, et que la convention qui lie la Ville à la FASL stipule que les revenus doivent être égaux de part et d’autre.