<blockquote>«Exergue»</blockquote> Signature exergue
Pourquoi vous êtes-vous lancé dans la commercialisation du Fairphone en Suisse?
Parce que ce produit correspond à notre philosophie de produits durables et surtout réparables! Why! a été la première entreprise au monde à publier les guides de réparation en même temps que les produits qu’elle commercialisait. Fairphone était la deuxième. Il y avait donc une telle convergence de vues et de philosophies que je me suis tout de suite identifié à eux!
C’est donc vous qui avez pris contact avec eux...
Tout à fait. Mais c’était trop tard pour le Fairphone 1, qui était déjà entièrement prévendu avant même d’exister. Ils sont revenus vers nous 18 mois plus tard pour leur second modèle!
Pourquoi s’intéressent-ils au marché suisse?
Parce que c’est un marché porteur, le 3ème au monde après les Pays-Bas, leur pays, puis l’Allemagne. 10 % des 100’000 exemplaires vendus pour le 1er modèle l’ont été en Suisse, où il y a une incontestable sensibilité écologique et un pouvoir d’achat réel.
Tout de même 595 francs, n’est-ce pas un prix excessif?
Pas du tout. Les prix sont fixés de manière très transparente. Si l’on tient compte que l’appareil durera au minimum 5 ans, au lieu des 3 ans maximum observés aujourd’hui! Et puis, le concept d’éléments entièrement modulables permet des réparations permanentes qui feront durer le smartphone très longtemps. Même les geeks y trouveront leur compte, puisqu’ils pourront incorporer des modules à chaque fois plus performants! On pourra faire un Fairphone 3 à partir d’un Fairphone 2 au gré des progrès de la technologie. Pensez-donc, on le démonte sans même avoir besoin d’un tournevis!
Pourquoi un tel concept n’a-t-il pas été exploité plus tôt?
Tout simplement parce qu’il n’avait aucun intérêt pour ceux qui veulent vous vendre un nouvel appareil tous les deux ans.
Qui est derrière l’entreprise qui fabrique le Fairphone?
C’est le pari un peu fou d’une bande de potes de moins de 30 ans, aux Pays-Bas, qui a eu l’idée d’investir ce marché sur une base durable. Et qui gagne le pari d’entrer dans un monde aussi technologique que celui des smartphones, sur un concept éthique révolutionnaire.
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