Berne, son Palais fédéral, sa (nouvelle) fosse aux ours, son Aar si capricieux, mais aussi et vous l’ignoriez probablement, son fantôme de la Junkernstrasse 54. Au cœur de la capitale, dans cette vieille maison en poutres et qui est devenue aujourd’hui un espace d’expositions pour architectes, retentirait encore de temps à autres, le terrible rire sardonique d’une femme fantôme (et sans tête!) et qui aurait, dit-on, effrayé des générations entières de fonctionnaires fédéraux.
Une légende voudrait qu’à l’origine de ce fantôme au rire glaçant, on retrouve la mort tragique de deux amoureux. Selon une autre version, ce seraient les cadavres de deux étudiants qui auraient passé la nuit dans ses lieux en 1918, le troisième ayant perdu la raison, qui expliqueraient la réputation sulfureuse du lieu. Pour d’autres enfin, le fantôme du 54 ne serait qu’une invention de politiciens des années 30 pour... décourager d’éventuelles écoutes clandestines de réunions du Conseil fédéral!