Yannick Chevailler

Chaque semaine un invité dégaine son six coups face à Thomas Lecuyer pour nous parler de son Lausanne

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    Yannick Chevailler

Directeur du SAWI Suisse romande depuis 2012, Yannick Chevailler a été nommé à la tête de toutes les activités du groupe il y a un peu plus d’un an, gérant ainsi également les structures et activités en Suisse allemande de l’institut de référence en matière de formation dans les domaines du marketing, de la communication et de la vente. Le succès du SAWI, qui confirme son leadership dans le domaine, tient à une conviction forte: la formation est la clé de l’avenir à condition qu’elle soit capable de s’adapter aux nouvelles exigences du monde professionnel. Yannick Chevailler a su développer des synergies qui ancrent l’organisme de formation dans les réalités mouvantes du monde professionnel, n’hésitant pas à explorer de nouveaux territoires de formation et de prospective pédagogique. Se renouvelant sans cesse sous son impulsion, le SAWI propose ainsi des spécialisations et des collaborations innovantes, comme le développement du programme Polycomedy, qui enseigne le storytelling et la prise de parole publique, ou la mise en place toute récente d’un partenariat conséquent avec Gotham, le plus grand espace de co-working de Suisse, qui a ouvert il y a quelques mois à Lausanne.

COUP DE GUEULE

Le relief de cette ville n’est tout de même pas toujours facile à vivre. En fonction de mon planning de la journée, il y a des jours où j’ai l’impression de ne faire que monter des côtes. Comme je ne prends jamais ma voiture, ça peut vite être fatigant. Heureusement que le réseau de transports en commun est extrêmement bien développé.

COUP DE BOULE

Le tissu commerçant du centre ville est de moins en moins original, et de plus en plus bas de gamme. Fini les belles marques et les boutiques de caractère, les grandes chaînes de magasin s’empilent par exemple le long de la rue de Bourg, comme dans n’importe quelle ville moyenne de France. C’est comme l’ancien restaurant Manora qui était une salle de danse, un théâtre, qui est devenu par la suite un Conforama, et qui est maintenant vide, ou le cinéma Atlantic qui est devenu une pizzeria: ça perd tout son charme.

COUP DE POUCE

Gotham, le plus grand espace de co-working de Suisse, vient d’ouvrir ses portes près de la gare à Lausanne. Pour moi, le co-working est l’initiative idéale pour accompagner les nouvelles pratiques du monde du travail et qui s’adapte au plus près des besoins de cette nouvelle génération qui fait plusieurs jobs en même temps, les slasheurs.

COUP DE FOUDRE

Thomas Wiesel. C’est la personnalité lausannoise du moment, qui cartonne en Suisse mais aussi à Paris, qui développe une vraie carrière artistique tout en gardant un véritable attachement à ses racines lausannoises. Il continue par exemple de soutenir notre projet Polycomedy, qui pousse des étudiants sur une scène de théâtre pour faire du stand-up et apprendre les techniques de storytelling et de prise de parole publique. J’aurais préféré parlé de Marina Rollman, qui soutient aussi le projet, mais elle est genevoise.

COUP DE CŒUR

Mon coup de cœur c’est vraiment l’effervescence du quartier de la gare, en pleine mutation: ses boutiques, ses galeries d’art, ses restaurants, comme Fusion à Grancy, qui propose une expérience culinaire totale en abaissant les frontières du genre pour tendre vers le «sozo», un mot japonais qui veut dire créativité.

COUP DE CHAPEAU

Le relief de cette ville peut aussi être assez facile à vivre puisque même les montées les plus raides finissent toujours par des descentes aux panoramas inoubliables. Grâce au m2, on peut être en moins de dix minutes de la plage du lac au centre ville et du centre ville à la campagne. Lausanne est un condensé d’expériences.