CINÉMA • Cécile Fasel dépasse à peine la vingtaine. Cette Lausannoise, étudiante en médecine, est également passionnée par la musique, la littérature et la philosophie. Depuis quelques années, elle consacre ses loisirs à la réalisation cinématographique: de l’écriture du scénario au montage final, en passant par les choix musicaux, elle y trouve son moyen d’expression privilégié.
Il y a tout juste une année, entre Lausanne et Pully, et avec une équipe venant dans sa quasi-totalité de la région, elle s’est lancée dans la réalisation d’un moyen métrage. De manière artisanale, sans maison de production à l’appui, avec des amis de longue date ou de nouvelles connaissances qui ont joué aux acteurs le temps du tournage et les soutiens inconditionnels de son cercle familial. Résultat: , un moyen métrage dans lequel Pierre, musicien virtuose en décalage avec une certaine idée de la réalité, vient à commettre un meurtre au seul motif qu’il avait chaud. Il bascule dans la folie et y entraîne Ana, éperdument amoureuse et prête à tout pour le jeune prodige.
Plongeant dans la psychologie humaine, le film joue entre fiction et réalité alors que les inspirations littéraires et philosophiques ne sont pas rares. Elles guident sa progression. Cécile Fasel aime à le rappeler: « , c’est un film conceptuel, un film dont les images sombres parlent lorsque les voix se taisent, dont les mots heurtent les âmes avec une tendresse crue pour brusquer délicatement vos êtres et dont la musique chante les silences pour border cette déroute qui vous prendra sûrement.» Il sera projeté ce dimanche 11 septembre à 17h à la salle de paroisse de Belmont-sur- Lausanne, puis mis en ligne publiquement sur internet.