François Meylan a trouvé son nouveau combat

POLITIQUE • L’ancien candidat indépendant à l’élection complémentaire de la Municipalité de Morges revient sur le devant de la scène politique en se lançant en indépendant dans la course au Conseil national. Une bataille perdue d’avance?

  •  Le conseil national dans la ligne de mire. DR

    Le conseil national dans la ligne de mire. DR

  •  François Meylan. DR

    François Meylan. DR

François Meylan est un vrai politicien. Il n’a pas peur de se lancer, malgré ses récents déboires. D’abord comme candidat à la Municipalité de Morges puis comme fondateur du parti Morges Libre, l’homme défraie régulièrement la chronique.

Peu importe, son nouveau pari a le mérite d’être ambitieux: obtenir un siège au Conseil national à Berne cet automne en tant qu’indépendant. «Les moyens de faire campagne sont modestes et s’appuieront essentiellement par le biais de la presse, des réseaux sociaux et des contacts personnels, précise François Meylan. Il y a quatre ans, le sénateur Thomas Minder a été élu, à Schaffhouse, ainsi.»

Programme mixte

Partir sans machine de guerre, c’est un risque que le Morgien assume. Et il ne sera pas complètement seul puisque quatre autres candidats, Rosa Béhar, Bernard Antoine Rouffaer, Arnaud Durand et Frédéric Valotton, ont déjà rejoint le mouvement baptisé «Les Indépendants au Conseil national 2015»: «Pour ma part, ma complémentaire morgienne en 2012, s’est révélée réussie avec 14% de suffrages. Les partis politiques désintéressent de plus en plus. En fait, le parti le plus important du pays est finalement celui des abstentionnistes avec un poids moyen de 60%.»

Pour tenter de convaincre les électeurs qui se prononceront le 18 octobre prochain, François Meylan a décidé de tabler sur un programme qu’il espère rassembleur avec comme fil rouge «le mieux vivre ensemble».

Que comporte-t-il? C’est une suite de propositions dans l’air du temps qui tournent autour de trois axes: le développement durable, l’entrepreneuriat et la culture. Pour le premier, le Morgien entend développer la mobilité douce en soutenant le projet Swissmetro qui pourrait relier Lausanne à Zurich en 40 minutes seulement. Ajoutez à cela l’appui à la transition énergétique, un moratoire sur les OGM, une sécurité alimentaire garantie et un rapprochement villes/campagnes.

Liberté d’entreprise

Dans le domaine de l’entreprise, il mise notamment sur une liberté d’entreprendre et de contracter avec moins de bureaucratie, plus de transparence et une valorisation des PME.

«En matière de formation et de culture, je souhaite, entre autres, encourager l’apprentissage d’une seconde langue nationale non seulement à l’école mais également sur le lieu d’apprentissage et celui professionnel.» Un programme suffisant pour faire la différence? Réponse cet automne.

Le site du mouvement www.independantsvaudois.ch