Redonner un élan à Morges

Plus les mois passent, et plus Vincent Jaques se retrouve esseulé. Confronté à de lourds dossiers et à des finances tendues, le socialiste doit surtout vivre avec une difficile succession: celle de Nuria Gorrite qui fait l’unanimité, à Morges et au canton.

Depuis quelque temps, les opposants se multiplient et le syndic morgien tente tant bien que mal de mener sa barque.

Pourtant, la liste des mécontents ne cessent de s’allonger. Morges Libre attaque frontalement l’exécutif sur le projet immobilier prévu à la Longeraie, les verts se plaignent de la réalisation du parc des Charpentiers, l’Entente morgienne y met son grain de sel. Au final, les alliés d’hier restent bien discrets en ces temps incertains où les prochaines batailles pointent déjà le bout de leur nez. Face à ces critiques, Vincent Jaques garde son calme, tente avec bonhomie d’apaiser les tensions, tout en promettant ne rien lâcher.

Si l’homme est reconnu pour sa capacité d’écoute et son sens de la collégialité, il semble qu’il est temps de changer de braquet pour donner un nouvel élan à une Municipalité jugée trop molle par de nombreux élus.

Ces derniers enfoncent le clou en affirmant que la communication est laborieuse et que les dossiers traînent. Des reproches qu’il est urgent de prendre en compte. Faute de quoi la syndicature de Vincent Jaques risque de vivre des heures troubles en ces temps déjà incertains...