PRILLY • Alain Gilliéron, le syndic de Prilly, revient sur les enjeux du plan de quartier de Malley-Gare, soumis au vote populaire dans sa commune le 27 novembre.
Quelle est la pertinence de ce plan de quartier pour les habitants ?
Il donne vie à une zone depuis longtemps inoccupée et pour laquelle nous réfléchissons à une affectation depuis une dizaine d’années. Pour les habitants et futurs habitants, les bénéfices sont clairs: des nouveaux logements, des emplois, des commerces de proximité, des lieux de culture et de vie sociale. Tout cela à proximité d’un hub de transports publics comme nul autre en Suisse romande (CFF, 6 lignes de bus, M1, et futur tram). Il propose une cohérence avec ce qui existe et ce qui est prévu à Malley (Malley-Lumières et Centre sportif).
Le sujet semble toutefois très tendu. Pourquoi ?
Oui, c’est tendu car tout changement dans la ville et la vie des citoyens est forcément discuté. Nous espérons que les gens vont se rendre compte que nous pouvons faire mieux à Malley, quelque chose de différent mais pas d’anachronique.
Que répondez-vous à ceux qui se plaignent des tours prévues ?
Nous comprenons qu’il s’agit d’une modification importante du paysage urbain. Mais les gains d’un bâtiment haut, dans une zone aussi dense, sont incomparables avec ceux des bâtiments bas. Cela ne libère pas autant d’espace au sol, or à Malley, il y a une vraie volonté de dégager des espaces publics généreux. De plus, les hauteurs annoncées sont des maxima, car la forme, le look et la hauteur définitifs des tours seront déterminés après le concours d’architecture. Nous ferons tout pour que ces tours soient belles.
Un stand propose un programme informatique qui permet de visualiser l’impact paysager des tours prévues depuis chez vous au Centre Coop de Prilly, 1er étage.