ELEKTREES • 26 Minutes, tout le monde connaît! Le faux magazine d’actualité hebdomadaire présenté par Vincent Kucholl et Vincent Veillon qui passe en revue les faits marquants de la semaine écoulée, en Suisse et dans le monde, est devenu un must. Enregistré chaque vendredi à Chauderon 18, il accueille régulièrement des invités de prestige. Ce vendredi, c’est Stéphane Eicher qui en sera la guest star. Avant d’être suivi, sur scène, par le groupe lausannois Elektrees, né de la rencontre entre le compositeur et percussionniste lausannois Daniel Ciccone «Cicco» et le chanteur reggae Daddy Maky aka Koly Tenguela, originaire du Sénégal. L’alchimie entre l’Afrique et l’Occident.
Les quatre membres du groupe joueront notamment les morceaux de leur premier album «World Disorder», sorti en 2017. Au niveau musical, Elektrees, mêle influences reggae, dub et électro. Un style qui met en avant des rythmiques puissantes et des basses percutantes. A l’origine du projet, il y a la rencontre entre le Lausannois Daniel Ciccone, compositeur et percussionniste touche-à-tout, et Daddy Maky, chanteur de reggae d’origine sénégalaise. Ce mélange d’influences s’agrémente de textes engagés, comme sur «Racist Police», sorti en 2016, qui s’inspire des tensions raciales aux Etats-Unis et des figures de Trayvon Martin et Michael Brown.
Habitué des scènes - il s’est produit ou a collaboré avec des dizaines d’artistes ou a fait partie de multiples groupes - Daniel Ciccone a souhaité «créer un projet en tant que producteur musical». La rencontre avec Daddy Maky a permis de concrétiser ce souhait. Elektrees lui a permis de «trouver une voix», qu’il cherchait depuis longtemps.
Alors que le premier EP «Crossroads» fourmillait déjà d’invités, l‘album ne casse pas le rythme. Ils ne sont pas moins de quatre, dont le chanteur lausannois d’origine américaine Kamilean. Vendredi soir à Chauderon 18, Elektrees aura donc le privilège d’être précédé de Stefan Eicher.
Lausanne, Chauderon 18, vendredi 3 novembre, dès 20h