John Gobbi: «Le groupe, c’est le leader»

HOCKEY SUR GLACE • Ce samedi 4 mars, le Lausanne Hockey Club affrontera Davos en playoffs de LNA! Assuré de terminer à la 4e place du classement à l’issue de la saison régulière, il disputera ces 1/4 de finale avec l’avantage de la glace. Entretien avec son capitaine, John Gobbi.

  •  John Gobbi, un capitaine prêt et... souriant! wullschleger

    John Gobbi, un capitaine prêt et... souriant! wullschleger

Le capitaine Gobbi a posé ses valises à Malley, l’année de la promotion, du retour du LHC en LNA, en 2013. «Depuis trois ans, glisse-t-il avant de se rendre aux soins, le club a progressé, dans tout, dans son organisation et l’équipe est encore meilleure. Notre 4ème place n’est pas due au hasard. On a eu de la chance aussi car le groupe a enregistré peu de blessé. Il s’agit, pour une grande part, d’une question de préparation. L’été dernier, elle a été optimale.

Quelques sautes d’humeur

Cette saison le LHC a connu quelques sautes d’humeur, qui ont fait causer 9 victoires d’affilée, 7 revers de suite sur 8 matches, pour ne parler que des plus récentes. «On est une bonne équipe de séries», reconnaît John Gobbi, sans pour autant trouver une explication plausible à ces effets de manches. «Si la confiance se marie avec les succès, le mental est entamé quand les vents sont contraires. Il n’est pas facile de retrouver notre façon de jouer. En revanche, si on gagne trop, il peut arriver qu’on ne fasse pas toujours ce qu’il faut pour gagner, bercé par l’habitude, affaire de concentration.»

Comme toutes les équipes, les hommes de Dan Ratushny ont gagné des matches en jouant moyennement et perdu des rencontres, en étant bons. «Il faut trouver un bon équilibre mais le plus important, ça reste la façon de jouer. La question est permanente: comment a-t-on joué?»

Motivé à bloc

Samedi commencent enfin les playoff. «On est motivés à bloc, comme jamais», assure John Gobbi, capitaine exemplaire. «Le groupe, c’est le leader, souligne-t-il. Le leader n’est pas forcément chez nous une ou deux personnes. J’ai un rôle de catalyseur, j’apporte du calme, je tempère des ardeurs qui pourraient nous être néfastes.»

Les playoffs, personne n’en parle véritablement dans le vestiaire - selon le capitaine - même si l’atmosphère, propre à ce nouveau championnat composé de séries si chères au LHC, s’est installée depuis un certain temps dans le vieux temple de Malley. «Les playoffs, c’est un engagement physique différent, des style de jeu adaptés aux nouvelles circonstances. Tout peut arriver en playoff et on sait que nous pouvons battre tout le monde.»

Le contrat de John Gobbi, 35 ans - il fêtera ses 36 ans le 25 septembre - échoit en 2018. «Je prends les saisons comme elles viennent, les unes après les autres. Pour l’heure, la passion est toujours là. Après, on verra. Je n’ai pas envie de faire la saison de trop. J’ai fait des études à l’Uni de Genève et de Lausanne, dans la finance. Un monde qui me plaît également, que je retrouverai sans doute un jour.»