«C’est une reconnaissance qui me fait plaisir, mais surtout honore la ville de Lausanne. Je ne m’attendais pas du tout à être distinguée de la sorte». En décembre dernier en effet, à Nouakchott, les autorités mauritaniennes organisaient une cérémonie pour honorer la Suissesse Pauline Carron en reconnaissance du travail effectué dans le cadre d’un partenariat entre Nouakchott et Lausanne.
Tout a commencé en fait en septembre 2013. La jeune Pauline est dans la capitale mauritanienne pour un premier séjour effectué dans le cadre de son travail de master, à l’université. A son retour, deux mois plus tard, elle soutient sa thèse devant un public au sein duquel se trouve... une représentante du Service de l’eau de la ville de Lausanne. Et ça tombe bien. En 2008, le Conseil communal de Lausanne a adopté une proposition de la Municipalité d’engager un centime par mètre cube d’eau vendu aux Lausannois pour participer à des actions de solidarité dans le domaine de l’eau.
Partenariat
Première bénéficiaire de ce fonds, alimenté également par de nombreux autres partenaires, la ville de Nouakchott, dans le cadre d’un partenariat public-public entre Lausanne et la Communauté Urbaine de Nouakchott signé en 2009. Dès le mois de février 2014, Pauline Carron s’envole à nouveau pour la Mauritanie. Son mandat? Y représenter la ville de Lausanne dans le cadre d’un Projet Communautaire pour l’Accès à l’Eau (PCAE). Objectif, atteint en janvier dernier, construire pas moins de 50 kilomètres de réseau d’eau potable, ainsi que des toilettes au sein des écoles. «Je travaillais pour faire le lien entre les équipes de terrain et les collaborateurs de la ville de Lausanne. Sans compter l’appui dans la gestion de projets que je donnais à la responsable mauritanienne, grâce à ma formation en management.»
A l’issue de cette mission, Pauline Carron rentre en Suisse ce 25 février, avec non seulement la «satisfaction d’avoir été utile», mais aussi le sentiment d’avoir beaucoup appris.