A Renens, une station de tram pour du beurre

L’édifice-témoin voué à la destruction dans un mois est destiné à effectuer de nombreux tests en vue de vérifier la conception générale, les matériaux et les équipements du futur tram Flon-Renens. Une unique visite sera organisée le 20 septembre pour le public.

On l’attend depuis si longtemps que c’est très bien d’en avoir une. Même pour de faux et même si le public ne pourra pas y accéder. Deux ans après le lancement officiel du chantier du tramway entre Lausanne-Flon et Renens-Gare, une station prototype est le premier ouvrage visible de la future exploitation du tramway lausannois.

Cette station grandeur nature est actuellement en test, à l’emplacement de la future station Hôtel-de-Ville/ECAL à Renens, pour vérifier que les conditions d’accueil des voyageurs et voyageuses seront optimales. Elle permettra aux Transports publics de la région lausannoise (tl) de valider la conception générale des stations, les matériaux et les équipements.

Visite

Installée en plein cœur du chantier, elle ne sera pas accessible librement au grand public en dehors d’une unique visite commentée organisée le mercredi 20 septembre de 17h30 à 19h30 au départ de l’esplanade de la salle de spectacles.

Lors de la présentation de cette station témoin ce 15 septembre à Renens, la conseillère d’Etat Nuria Gorrite a rappelé l’importance stratégique de la prochaine mise en service du tramway entre Lausanne-Flon et Renens. « Cela s’inscrit dans notre volonté de développer des alternatives concrètes de mobilité plus durable, nécessaires pour atteindre nos objectifs climatiques », a rappelé Nuria Gorrite. « Cette infrastructure viendra aussi remodeler et dynamiser cette partie de l’agglomération, en offrant de nouveaux espaces de vie au long de son parcours. Je me réjouis de voir se concrétiser ce projet bénéfique à la fois pour notre qualité de vie, mais aussi pour notre prospérité économique ».    

Démontée dans un mois

La station est vouée à la destruction, puisque les derniers essais prévus avec les entreprises mandataires auront pour but de déterminer la durée de vie des matériaux. L’ensemble des équipements sera donc volontairement dégradé et démonté dans le courant du mois d’octobre 2023.

Seule la structure porteuse de la station restera pour la suite. La construction et l’aménagement de l’ensemble des dix stations interviendront à partir de 2024.