Vaud: l’air que vous respirez n’a jamais été aussi bon depuis 1976!

ENVIRONNEMENT - La qualité de l’air dans le canton de Vaud a continué à s’améliorer au cours de la période 2017-2022 pour atteindre des niveaux jamais observés depuis la mise en place du réseau de surveillance en 1976. Les concentrations de fond des principaux polluants atmosphériques ont significativement diminué et un seul pic de pollution a été enregistré en 2019.

 

La qualité de l’air n’a jamais été aussi bonne dans le canton de Vaud. Telle est la réjouissante nouvelle, mise en évidence par le dernier rapport quinquennal réalisé par la Direction générale de l’environnement, qui note une amélioration considérable pour l’exercice 2017-2022, tant au niveau de la pollution chronique qu’au niveau de la pollution aiguë.

Indicateur significatif de cette progression, les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) issues essentiellement du trafic automobile et des chauffages à combustion – n’ont pas dépassé les valeurs limites dans l’ensemble du territoire, y compris le long des routes et dans les agglomérations depuis 2020. Les normes légales ont été respectées pour la première fois également pour les particules fines inférieures à 10 microns (PM10). Parallèlement, les pics de pollution se sont raréfiés. Ainsi, le plan d’action en cas de pic n’a été déclenché qu’une seule fois, pour un épisode à l’ozone (O3) en 2019.

Encore des efforts

« Bien que les concentrations ne cessent de diminuer pour la majorité des polluants, les efforts doivent se poursuivre pour les particules fines dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns (PM2,5), et pour lesquelles une valeur limite d’immission est désormais fixée depuis 2018, note la Direction générale de l’environnement. Quant à l’ozone, polluant de l’été lié aux périodes de forte chaleur, les concentrations pourraient augmenter avec les changements climatiques et doivent ainsi être particulièrement surveillées »

Si la qualité de l’air n’a jamais été aussi bonne au regard des normes fédérales, des efforts doivent encore être faits pour se rapprocher des valeurs cibles recommandées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2021 - ces seuils étant des objectifs ambitieux destinés à limiter au maximum les incidences de la pollution atmosphérique sur la santé des personnes.

La qualité de l’air peut être suivie en temps réel avec l’aide de l’application « airCHeck », disponible gratuitement sur App Store ou Google Play.