Achetées en France, 25’000 tonnes de chlore transitent chaque année par Lausanne pour être acheminées en Valais. Il sert, par exemple, à produire des biocides aux sociétés Lonza et Syngenta. L’achat de cette substance à l’étranger est plus rentable pour ces entreprises qui privilégient cette variante plutôt qu’une production sur place.
Dans ce contexte, il est inacceptable que la population soit mise en danger pour permettre aux entreprises de faire des économies en achetant le chlore moins cher à l’étranger!
C’est pourquoi les Verts lausannois disent stop au transport du chlore! Dans une interpellation datée du 2 juin dernier, j’ai demandé à la Municipalité qu’elle réponde aux questions liées aux risques encourus par les Lausannois et par l’environnement.
Quelles seraient les mesures d’urgences, sachant qu’un seul wagon déversé peut donner la mort à 30% des personnes situées à l’air libre dans un rayon de 2.5 km? Combien d’habitants seraient concernés, qui interviendrait et comment? Cette problématique est-elle prise en considération dans les planifications de la ville?
Les Verts anticipent et agissent à tous les niveaux! Sur le même sujet, les cantons de Genève, Vaud et Valais ont déposé des initiatives au Conseil national, dans les Grands conseils et dans les conseils communaux, avant même les accidents récents. Une pétition avait été lancée en janvier 2015 par les Verts lémaniques et a été déposée à Berne.
La Municipalité de Lausanne doit faire connaître sa position face à cette problématique! L’interpellation que je viens de déposer lui en donnera l’opportunité en précisant que, de notre point de vue, il serait souhaitable qu’elle se fasse entendre officiellement à Berne!