Prenons d’abord, la Ford Fiesta ST II, en livrée blanche avec décor noir, notamment les jantes. Elle recèle un secret: le pack de performance Mountune. Quelques changements d’accessoires, une cartographie électronique différente et elle gagne une trentaine de chevaux, total 215. En un mot: une bombe.
Sur la route, on remercie les baquets, très solidement enveloppants, car en attaquant sur des chaussées aux revêtements dégradés, bonjour les secousses. C’est une sportive, elle le revendique. Elle a une agilité stupéfiante, elle est diaboliquement amusante. La sonorité à l’intérieur de l’habitacle allume le sourire, bref, on se sent prêt à prendre la piste. En usage courant, la dureté de l’amortissement peut devenir lassante.
La sœur se place
Prenons ensuite la Ford Fiesta Black&Red Edition. Une ligne superbe également, deux portes comme la ST II. En prenant place à bord, on constate que les sièges sont un peu plus ouverts. Et on sent que nos vertèbres seront un peu mieux ménagées.
La boîte est à 5 rapports au lieu de 6. Sous le capot, ce n’est plus un quatre cylindres, mais un trois, poussé à 140 ch. Surprise: la cavalerie est à l’affût et répond parfaitement. Ce n’est plus la sportivité explosive, c’est le dynamisme sans excès.
En comparant les équipements, on voit qu’elles sont assez proches. La philosophie du conducteur fera la différence: sport pur ou sport soft?