Une gamme se construit petit à petit. C’est le cas des crossover et SUV de Nissan. Le Qashqai remplit bien son office, mais la variante allongée «+2» est remplacée par le nouvel X-Trail qui partage la même base. Il se décline volontiers en toutes sortes de configurations, selon les goûts et les besoins.
La boîte automatique à variation continue est toute nouvelle. Moderne, elle ne demande plus d’entretien. Comme toutes celles du genre, elle laisse le moteur grimper dans les tours, toutefois de manière peu gênante, le couple du diesel permet de limiter cet effet. On s’habitue assez vite. Le plus gros défaut, si l’on peut dire, est que ce moteur et cette boîte ne peuvent pas être obtenus sur une version à quatre roues motrices. Dommage, les Suisses aiment bien se rassurer.
Autre remarque: avec le régulateur, le régime change presque imperceptiblement, c’est dérangeant pour les personnes sensibles. En tirant le levier vers soi, on peut jouer avec les palettes pour changer les rapports. Rapports fixés électroniquement, évidemment.
Connectivité de pointe
Sur la route, le confort est bon. L’insonorisation a été améliorée par rapport aux générations précédentes. L’ergonomie n’appelle aucune critique. Des efforts remarquables ont été faits pour procurer une connectivité de pointe. Et quelques éléments de confort comme le hayon à ouverture électrique facilitent la vie des utilisateurs.
Il est possible d’avoir le X-Trail en sept places. Les deux dernières ont un accès un peu plus compliqué, mais elles rendent service dès qu’il faut transporter ses amis sportifs ou ceux de ses enfants.