Editeur à succès, chevalier de la légion d’honneur, voyageur aventurier et homme d’affaire très respecté, Pierre-Marcel Favre n’est pas tellement du genre à se la couler douce sur une plage durant l’été. Rencontre avec un Lausannois pressé mais disponible et qui nous a offert le café.
Vous venez souvent sur cette terrasse du Château d’Ouchy?
Oui, j’aime y manger ou venir y boire un verre. D’abord parce que contrairement à d’autres dans la région, elle est directement au bord du lac et ensuite parce que je trouve que la cuisine y est bonne. Elle fait face à ce que beaucoup désigne comme le plus grand lac d’Europe même si j’émets quelques doutes à ce sujet depuis que je suis allé au bord du lac Baïkal. Un endroit qu’il faut absolument visiter d’ailleurs !
Vous avez traversé plus d’une centaine de pays depuis que vous êtes jeune adulte. Vous repartez à l’aventure cet été?
Oui, cette année je suis parti dans le nord du Laos, du Vietnam et de la Thaïlande. Nous avons notamment navigué sur le Mékong puis voyagé dans des endroits jamais fréquentés par des touristes dans lesquels nous sommes allés à la rencontre de tribus à la limite du Triangle d’or. Cette zone est plutôt dangereuse notamment à cause de la production d’Opium, mais c’était vraiment très intéressant.
Vous avez prévu un peu de repos tout de même?
Non, je n’ai jamais eu besoin de repos. Au contraire, je suis bien dans une activité permanente. Elle peut parfois se modifier un peu pour laisser moins de place à l’administratif durant l’été par exemple. Et puis, je serai au festival de Locarno quelques jours avant de partir probablement un week-end à Ibiza chez un ami. J’ai la chance de faire toute l’année ce que j’aime grâce à l’équipe de ma maison d’Edition qui est extrêmement efficace. Nous sortons plus d’un livre par semaine et j’ai tout de même le temps de me consacrer à quelques grands projets qui me tiennent à cœur.