La pollution à la dioxine ne représente pas de danger immédiat pour la santé

PREMIERS RÉSULTATS - Depuis la découverte d’une pollution des sols aux dioxines dans la région lausannoise en janvier 2023, des analyses de sang ont été menées par Uni Santé sur une cinquantaine de personnes.

  • Carte de la contamination de Lausanne (Unisanté)

Commandée par l’Office du Médecin cantonal, une étude d’imprégnation aux dioxines d’un échantillon de la population lausannoise, commandée par l’Office du Médecin cantonal, est actuellement menée par Unisanté.

Elle vise, d’une part, à définir des valeurs de référence de l’exposition aux dioxines dans la population générale et, d’autre part, à mettre en évidence le niveau d’exposition de la population dans la région lausannoise. La concentration de dioxines dans le sang de personnes à l’intérieur du périmètre de pollution sera ainsi comparée à celle de la population vaudoise à l’aide de deux groupes de 50 participants.

Résultats individuels

Si cette étude est toujours en cours, la récolte de données est toutefois terminée et les résultats sanguins individuels ont été transmis à chaque participant mi-janvier. Sur l’ensemble des participants, la concentration moyenne observée pour les dioxines est d’environ 7,5 pg TEQ par gramme de graisse, avec néanmoins une grande variabilité observée dans les deux groupes.

« Il n’existe pas de référence pour la Suisse, comme cela a déjà été communiqué précédemment, mais cette valeur moyenne est comparable aux observations faites dans des pays voisins, la France par exemple expliquent Ville de Lausanne et Canton de Vaud dans un communiqué. La pollution des sols découverte en région lausannoise ne représente pas un danger immédiat pour la santé ».

Il reste conseillé à la population de la région lausannoise de suivre les recommandations sanitaires définies pour les détenteurs de jardins potagers et de poulaillers et les utilisateurs de parcs et jardins.