La Clio modernisée garde sa ligne

TEST • La cinquième génération de la Renault Clio, sérieusement modernisée, conserve la ligne qui a plu.

  • Une reprise de la version 2018, bien modernisée. DR

    Une reprise de la version 2018, bien modernisée. DR

La marque sort de crise, comme les autres, avec peut-être des dégâts pas tous mesurés. La nouvelle Clio devrait l’aider à rebondir dans cette période difficile. En Europe, elle s’est très bien vendue. Si bien que les concepteurs ont eu le souci de conserver une ligne qui a suscité un tel succès.

La cinquième génération ne tranche pas avec la précédente, dont l’année record ne date que de 2018. Cette ressemblance masque une reprise de fond en comble sur la nouvelle plate-forme CMF-B de l’Alliance (Renault-Nissan). Le poids diminue, la rigidité augmente, l’insonorisation gagne des décibels et cette base permet également l’électrification, d’ailleurs l’hybride E-Tech peut être commandée.

Un espace valorisé

La longueur a perdu quelques millimètres, pourtant la structure a permis d’en gagner pour le confort des passagers. Nous avons testé la variante la plus équipée, badgée Initiale Paris, qui se distingue par des chromes ceinturant les glaces, les bas de portes et la calandre.

Son équipement est si complet que, lorsque l’on affiche le menu de toutes les possibilités, mieux vaut être arrêté! Sinon, la distraction menace. Ces commandes ont pour avantage de fixer ses préférences avec précision, de la climatisation aux assistances de sécurité.

Un bon point pour le confort des sièges et le soin apporté aux finitions, comme les coutures du cuir, du plus bel effet. Sur le plan dynamique, Renault reste fidèle et le châssis rigoureux permet des trajets rapides lorsque les circonstances s’y prêtent. La boîte à double embrayage répond, parfois avec une pointe de nonchalance, mais cela ne se remarque guère. La personnalisation s’exprime dans MySense qui complète les choix de base, Eco, Sport, en adaptant le décor et le style de conduite à sa main.