Transports lausannois: des cartes bien peu écologiques

TL • Très pratiques pour les usagers occasionnels, commercialisées depuis 2016, les cartes prépayées sans contact des tl ne sont malheureusement ni recyclables, ni rechargeables.

  • La plaquette publicitaire des tl, au lancement des cartes prépayées. DR

    La plaquette publicitaire des tl, au lancement des cartes prépayées. DR

Combien y en a-t-il eu exactement? Difficile de le savoir tant les canaux de distribution sont multiples. Mais une chose est sûre selon les transports lausannois, depuis août 2016, environ un million et demi de billets de transports ont été obtenus à l’aide de ces cartes prépayées. Et aujourd’hui ce ne sont pas moins de 65’000 billets qui chaque mois, sont consommés par l’intermédiaire des cartes prépayées.

Il y a en effet u n peu plus de deux ans, les tl proposaient au public une nouvelle solution d’achats de billets: une carte sans contact, contenant 10 billets prépayés, et déclinée en de multiples versions, selon le type de déplacement. «La carte prépayée est destinée aux personnes qui empruntent le réseau tl de manière occasionnelle et qui souhaitent acheter leur billet à l’avance, écrivait alors la régie de transport. Elle répond à une demande identifiée dans les enquêtes de satisfaction (...) et permet l’acquisition d’un titre de transport sans passer par l’automate». Seulement voilà: pour être fort pratiques, ces cartes ne sont malheureusement pas recyclables: «Les nouvelles cartes sont dorénavant en carton très fin, ceci permettant de limiter la consommation de matière première, explique Elodie de Kalbermatten, chargée de communication aux tl. Maheureusement, elles ne sont pas recyclables puisque elles contiennent une puce électronique.»

Système simple

Non recyclables ces cartes sans contact ont également un autre «défaut»: elles ne sont utilisables qu’une seule fois car il n’est pas possible de les recharger. «Le but était d’offrir un système extrêmement simple d’usage, aussi proche que possible du “carnet de tickets”. Le rechargement aurait ajouté une complexité probablement rédhibitoire pour une partie des clients à qui s’adressent ces cartes» justifie encore Elodie de Kalbermatten, qui précise que les tl ne prévoient a priori pas de changer de modus operandi.

Sauf que d’autres régies de transport ont fait des choix différents. A Genève, les transports publics genevois prévoient d’introduire dès l’année prochaine une «tpgPay, prépayée et sans contact», à l’image de celle qui a cours à Lausanne. Transmissible, la tpgPay pourra en revanche être rechargée à hauteur de 20, 50 ou 100 francs, selon les besoins des usagers.